Quelque chose qui va au-delà de ce que nous avons jamais vu

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Février 2014.
Partout dans le monde, le Corps du Christ peut ressentir les frémissements d’un grand mouvement de Dieu. Nous sommes au début de quelque chose de merveilleux, de global, qui va aller au-delà de tout ce que nous n’avons jamais vu.
Depuis des années, nous avons y avons cru, nous avons prié pour cela, et l’avons déclaré. Dieu est en mouvement.
La clé pour le Corps de Christ en cette heure est de découvrir comment se mouvoir avec Lui et Le suivre dans tout ce qu’il a pour nous.
Cela peut sembler simple : nous prions pour que Dieu agisse, Il commence à agir et nous agissons avec Lui. Mais au tout début, un mouvement de Dieu peut être extrêmement difficile.

 

VOIR DE NOUVEAUX ASPECTS DE SA PLÉNITUDE

Un mouvement divin par définition implique qu’il est possible que nous ne trouvions pas Dieu exactement où nous l’avons rencontré dans le passé, parce qu’Il fait une chose nouvelle. Pourtant, Il est immuable. «Car je suis l’Éternel, je ne change pas…» (Malachie 3. 6). Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement (Héb. 13. 8). Mais Il aime se révéler dans des profondeurs et des dimensions toujours plus grandes afin que nous puissions Le connaître et Le faire connaître davantage au monde qui nous entoure.
Souvent, la manière dont Il s’y prend est de nous bénir pendant un temps durant lequel Il semble ne rien faire comme avant. Il n’arrête jamais d’être comme Il a été, mais Il ajoute à notre révélation de tout ce qu’Il est et nous aide à voir de nouveaux aspects de Sa plénitude. Il nous attire dans une plus grande révélation de Sa personne en nous faisant sortir de la zone de confort de ce que nous connaissons déjà de Lui.

Pensez aux Israélites dans le désert. Ils connaissaient le Seigneur comme Celui qui les avait délivrés, qui les avait fait sortir du pays d’Égypte. Et maintenant Il les conduisait par une nuée le jour et par une colonne de feu la nuit au travers du désert vers la terre promise. Jour après jour, les Israélites apprirent à suivre la présence du Seigneur. Quelquefois pendant des jours, Il restait dans un lieu avec eux, les aidant à Le voir comme Celui qui pourvoit, Celui qui guérit et dans certains aspects Celui qui est.
Mais ensuite, la nuée se déplaçait. Les Israélites devaient avoir une relation étroite avec le Seigneur pour réaliser qu’Il n’était plus où Il avait été. Ils devaient chercher la nuée de Sa présence chaque jour.  Quand la nuée se déplaçait ils devaient croire qu’Il était toujours avec eux et chercher où Il allait de façon à pouvoir Le suivre.

Il en est de même pour nous aujourd’hui. Dieu bouge. Le secret pour Le suivre dans tout ce qu’il fait commence par notre confiance que même si nous ne Le trouvons pas où Il était, Il est toujours présent. Après tout, Il ne nous laisse, ni ne nous abandonne jamais. «Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent; contentez-vous de ce que vous avez; car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. C’est donc avec assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ; que peut me faire un homme ?» (Héb. 13. 5, 6). Dieu attire le Corps de Christ en ces jours pour qu’il ait une plus grande intimité avec Lui. C’est une grande grâce pour Le connaître d’une nouvelle manière et Le suivre dans de plus grandes profondeurs.

LE CANTIQUE DES CANTIQUES
Prophétiquement parlant, je pense que nous sommes à la fin du chapitre 2 du Cantique des Cantiques et au commencement du chapitre 3.
Dans le Cantique des Cantiques, le bien-aimé attire sa bien-aimée dans un nouveau lieu au verset 10, «Mon bien-aimé parle et me dit : Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens!». Puis il déclare que, «Voici, l’hiver est passé; la pluie a cessé, elle s’en est allée. Les fleurs paraissent sur la terre, le temps de chanter est arrivé, et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes. Le figuier embaume ses fruits, et les vignes en fleur exhalent leur parfum.» et il répète son invitation, «Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens!» (Cant. des Cant. 2. 13).

Le bien-aimé annonce que c’est une nouvelle heure, une nouvelle saison et qu’il a des choses nouvelles à lui montrer, de nouveaux lieux où il désire l’emmener, de nouveaux sommets d’où ils peuvent planer ensemble. Elle l’entend dans une certaine mesure, «C’est la voix de mon bien-aimé! Le voici, il vient, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines.» (Cant. des Cant. 2. 8), et pourtant au début du Cantique des Cantiques 3, nous voyons même que si elle se languit pour son bien-aimé, elle le cherche où elle l’a toujours trouvé – et découvre qu’il n’est plus là. «Sur ma couche, pendant les nuits, j’ai cherché celui que mon cœur aime; je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé…» (Cant. des Cant. 3. 1).

Elle doit faire un choix. Elle peut continuer à le chercher où il se trouvait, ou elle peut répondre à l’invitation de se lever et d’entrer dans l’incertitude de l’inconnu, en le découvrant dans de nouveaux lieux et d’une nouvelle manière. «Je me lèverai, et je ferai le tour de la ville, dans les rues et sur les places; je chercherai celui que mon coeur aime… Je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé. Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée : Avez-vous vu celui que mon cœur aime? À peine les avais-je passés, que j’ai trouvé celui que mon cœur aime; je l’ai saisi, et je ne l’ai point lâché jusqu’à ce que je l’aie amené dans la maison de ma mère, dans la chambre de celle qui m’a conçue.» (Cant. des Cant. 3. 2-4).

Elle choisit la deuxième possibilité, et ce faisant, elle s’embarque dans un cheminement avec son bien-aimé au cours duquel elle apprend à le connaître, à dépendre de lui et à se reposer sur lui d’une telle manière qu’elle est complètement transformée – à tel point que les siens ne la reconnaissent pas quand elle revient. «Qui est celle qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé? Je t’ai réveillée sous le pommier; là ta mère t’a enfantée, c’est là qu’elle t’a enfantée, qu’elle t’a donné le jour.» (Cant. des Cant. 8. 5).

De même que dans le Cantiques  des Cantiques nous sommes entrés dans une nouvelle saison. Le Seigneur nous attire et nous invite à nous éloigner de là où nous étions, à nous lever et à aller dans un nouveau lieu avec lui – un lieu de plus grande révélation et de démonstration de tout ce qu’il est.

Si vous avez noté dernièrement que les choses semblent différentes, ou que vous ne trouvez pas Dieu où vous Le trouviez auparavant, ne vous désespérez pas et ne vous découragez pas. Il répond simplement à vos prières. Il est en très d’agir et vous invite à Le suivre.

 

DIRECTIVES DE PRIÈRES
Prions pour le Corps de Christ :
1. Que nos cœurs lui appartiennent complètement et que nous Le suivions là où Il nous dirige.
2. Que nous discernions les temps, les intentions de Dieu, que nous entendions Sa voix et que nous suivions Sa direction.
3. Que nous apprécions ce qui s’est fait dans le passé, mais que nous soyons aussi enthousiastes et dans l’expectative de ce que Dieu est en train de faire et de ce qui est en train de se produire sur terre.
4. Que personne ne soit laissé derrière et que tous nous entendions Sa voix et répondions à Son invitation de nous lever et de Le suivre dans cette nouvelle saison et ce nouveau mouvement.
5. Que nous nous aimions les uns les autres comme Il nous aime, de façon que même si nous répondons à Son invitation à un rythme différent et d’une autre manière que les autres, nous continuions de nous aimer et de nous encourager.
6. Et par-dessus tout, que la plénitude de tout ce qui a été prévu pour cette saison se produise et que Dieu reçoive toute la gloire et tout ce qui lui est dû!

Robert Hotchkin

Email: robert@xpministries.com
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Dix mythes à propos de ceux qui quittent les églises

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je reproduis un article paru dans blogdéi 3.0  (traduction d’un article de Reality faite sur voxdei au début des années 2000 – Un magazine néo-zélandais chrétien Évangélique proche du BCNZ Bible Collège of New Zealand). « Dix Mythes à propos de Ceux qui quittent les églises » par Alan Jamieson, pasteur Baptiste (Wellington Central Baptist Church – Nouvelle Zélande)

Bien que l’on se répète tout le temps, comme un mantra, « que les gens désertent l’Église », il apparaît aujourd’hui qu’il y a très peu de compréhension du phénomène. Qui quitte ? Quand quittent-ils ? Pourquoi quittent-ils et qu’arrive-t-il à leur foi après qu’ils aient quitté ? Bien sûr chacun a sa propre explication mais très peu, et spécialement nos leaders d’unions d’églises ont pris le temps de s’asseoir et de parler avec un « transfuge » ou deux.

C’est beaucoup plus facile de s’occuper des stéréotypes que des gens, spécialement si les préjugés ne nous aident pas réellement à comprendre ce qui se passe. Pour ceux qui veulent approfondir et se demandent « Qui sont ces gens et pourquoi quittent ils l’église ? » un examen attentif de quelques mythes propagés sur les « transfuges d’église » peut nous éclairer.

MYTHE N° 1 : ON QUITTE SEULEMENT LES EGLISES TRADITIONNELLES

Il est prouvé que les gens qui quittent les églises traditionnelles quittent aussi les églises Évangéliques, Charismatiques et Pentecôtistes. Ce sont les églises qui ont eu la plus grande croissance à la fois en Nouvelle Zélande et au-delà. Ce sont les églises qui avec leur focalisation sur l’enseignement biblique, l’adoration joyeuse et de plus grandes opportunités de participation dans les structures ont attiré beaucoup de jeunes convertis ainsi que les déçus des églises traditionnelles.

Mais ces églises en pleine croissance ont aussi une « porte de sortie ». Des estimations dépendent de la personne à qui vous parlez. Mais des études comme celle d’Elaine Bolitho sur la porte de sortie de des Eglises Baptistes de Nouvelle Zélande ont montré le degré de perte de ces soi-disant « églises en pleine croissance ».

Elaine Bolitho a étudié les chiffres des églises Baptistes. Elle a trouvé qu’entre 1989 et 1996 les églises Baptistes de Nouvelle Zélande ont eu un léger déclin global (de 23 601 membres à 23 031).

Pendant cette période plus de 11 000 nouveaux membres s’y sont intégrés. Si on tient compte des décès et du fait que les églises Baptistes répertorient les transferts d’église elle a trouvé que 10 118 membres étaient ‘perdus’, sans laisser de trace.

Cela signifie que pour ces 7 années (1989 à 1996) le résultat net a été une perte de 570 personnes – un pourcentage de plus de 108% des nouveaux membres, pour chaque ajout de 100 membres, 108 sont partis. Ceux qui quittaient ne pouvaient être répertoriés comme transférés dans une autre église ou décédés.

C’était une augmentation substantielle si l’on compare avec des périodes précédentes de 1948 et 1988 pour laquelle Elaine Bolitho a fourni les chiffres et les éléments de comparaison.

Les chiffres des églises pentecôtistes montrent aussi un grand nombre de défections. Les chiffres de l’église Apostolique de Nouvelles Zélande (même nom qu’en France) ont montré des croissances rapides, mais un examen plus attentif des chiffres montre un taux de défection d’à peu près 10% par an. Si les chiffres d’Elaine Bolitho et ceux des autres groupements d’églises se reproduisent dans les autres groupements d’églises évangéliques, charismatiques et pentecôtistes cela indique qu’il y a un nombre notable (peut-être croissant) de défections dans ces églises.

MYTHE N°2 : LES GENS QUI QUITTENT SONT DES JEUNES ADULTES, DE LA FRANGE DE NOS EGLISES ET LES GENS QUI NE SONT PAS DANS L’ÉGLISE DEPUIS LONGTEMPS.

Evidemment quelques personnes sont dans ces catégories, mais ils ne sont pas les seuls à partir. Dans la recherche basée sur 108 interviews de personnes concernées au travers de la Nouvelle Zélande.

J’ai trouvé que ceux qui quittaient les églises Pentecôtistes et Charismatiques étaient avant tout d’âge moyen (70% avaient entre 35 et 45 ans) et avaient été impliqués dans leurs églises respectives en tant qu’adultes (au-delà de leur 18ème anniversaire) pendant plus de 15,8 années. De toutes les catégories de défections c’est cette catégorie que très peu sont prêts à prendre en compte.

MYTHE N° 3 : CEUX QUI ONT DES ENFANTS NE QUITTENT PAS L’ÉGLISE

En 1990 le magazine NEWSWEEK a publié un article intitulé « Et les enfants les conduiront » : Les jeunes Américains retournent à Dieu. L’article suggérait que les jeunes, éduqués dans les églises dans les années 60 (qu’ils avaient quittées), étaient contents de retourner à l’église quand ils devenaient parents eux-mêmes.

Ceci a été appuyé par l’étude de Roof dans laquelle il a noté : « indubitablement, les raisons que les gens citent pour retourner à l’église ont quelque chose à voir avec la vie de famille. L’influence de l’épouse et le souci de conserver l’harmonie de la famille sont des facteurs forts, mais l’éducation religieuse des enfants est quelque chose de plus important ». La présence de jeunes enfants et le sentiment de responsabilité paternelle font revenir les baby-boomers dans les églises.

Bien que nous puissions comprendre que ce sont les enfants qui conduisent leurs parents, ou qui les maintiennent dans nos églises. Cette assertion est remise en cause par les choix faits par les personnes que j’avais interviewées. 80% avaient des enfants mais néanmoins ils avaient quitté leur église, avec la conséquence inévitable que leurs enfants l’avaient quittée aussi.

Depuis quelques temps maintenant les leaders de groupes de jeunes ont suggéré que le groupe d’âge intermédiaire devient le groupe crucial en matière d’intérêt et d’implication dans l’église pour les enfants. Il se peut que quand les enfants maugréent pour aller à l’église au grand dépit de leurs parents, la situation est mûre prête pour que la famille quitte l’église ensemble.

MYTHE N° 4 : SI MAMAN ET PAPA VONT A L’ÉGLISE, LEURS ENFANTS IRONT A L’ÉGLISE AUSSI ?

De manière générale on croit qu’une foi et une pratique d’église forte et pratiquée depuis l’enfance influencera le comportement adulte. Quoiqu’une telle influence puisse aussi bien affecter les croyances, les valeurs et les contenus de la foi, une étude récente a remis en question l’impact de la fréquentation de l’église et quelle implication elle a sur l’enfance.

Une étude américaine – sur 500 adultes Presbytériens (Réformés Evangéliques) entre 33 et 42 ans- a montré que « l’influence des liens parentaux positifs était très faible. » Ils ont conclu que « les effets de la pression sociale avaient peu d’impact sur les résultats finaux », beaucoup moins que dans des recherches passées et la raison était probablement liée au fait que la population concernée consistait en adultes d’au moins 33 ans, alors que les études précédentes portaient sur des étudiants de lycée ou d’université.

« Les effets de l’apprentissage social pendant l’enfance et l’adolescence apparemment disparaissent sous la pression d’influences extérieures ». Ce point de vue est soutenu par une autre étude qui a prouvé que les conjoints devenaient plus importants que les arrière-plans religieux de l’enfance.

Dans mes propres recherches (quoique les recherches qualitatives portent sur un petit échantillon) il n’y avait pas d’indications de différence entre la foi de ceux qui avaient un arrière-plan d’église solide et ceux qui venaient d’arrière plans nominaux (non pratiquants) ou même d’arrière-plan sans fréquentation d’église.

Pour les gens que j’ai interviewés :

– 28% avaient connu des arrières plan d’église solides en tant qu’enfants (ils fréquentaient les programmes d’enfants et de jeunes que faisait l’église et leurs parents les encourageaient à le faire en s’impliquant eux-mêmes dans l’église)

– 40% venaient d’arrière plans nominaux (ils fréquentaient quelques programmes pour enfants ou jeunes, mais n’étaient pas encouragés par la fréquentation de leurs parents ni par leur implication)

– 30% de ceux qui quittaient les églises n’avaient pas d’arrière-plan d’église dans leur enfance et leur adolescence.

MYTHE N° 5 : LES GENS QUI QUITTENT MANQUENT DE CONSÉCRATION

Les 108 personnes que j’ai interviewées avaient fait des choix adultes (après leur 18ème anniversaire), de consécration à la foi chrétienne et à leur église locale. Pour un certain nombre c’était la poursuite d’engagements précédents, tandis que pour les autres c’était un choix adulte délibéré.

94% de ceux que j’ai interviewés avaient été impliqués significativement comme leaders dans leur église et 40% avaient été impliqués pendant un an ou plus dans une activité à plein temps (rémunérée) pour une église locale, une organisation para-ecclésiastique, ou des groupes missionnaires outre-mer, ou avaient étudié dans une institution théologique. Beaucoup avaient fait les deux.

MYTHE N° 6 : LES GENS QUI QUITTENT N’ONT PAS DE FONDEMENTS SOLIDES DANS LA FOI

A nouveau il est dur de justifier de la représentativité des rencontrées. Les gens interviewés avaient été membres de leurs églises depuis 15,8 années.

94% avaient occupé des positions de leadership dans l’église et 40% avaient travaillé à plein temps comme chrétiens pendant plus d’un an. Un tiers avait entrepris et terminé des études de théologie. En plus beaucoup témoignaient d’une foi vivante et de l’expérience de Dieu dans leurs vies.

MYTHE N°7 : ILS ONT QUITTÉ CAR LES GENS DE NOS JOURS SONT TROP STRESSÉS

Beaucoup de pasteurs remarquent les pressions sur la vie des gens, (l’effet de plus longues heures de travail et l’effet du retour des femmes dans les bureaux) et de plus grand nombre de possibilités de loisir (sport le dimanche, télévision, plus de restaurant et de cafés) comme des raisons pour lesquelles les gens cessent d’assister à l’église.

Les gens que j’ai interviewés étaient conscients de ces changements dans leur style de vie, un certain nombre en ont parlé comme facteurs contributifs mais personne n’a mentionné le manque de temps comme un facteur déterminant dans leur décision de quitter l’église.

Derrière le témoignage de chaque personne il y avait des facteurs plus significatifs que « le manque de temps pour participer à la communauté de l’église ». En fait beaucoup des personnes avaient remplacé le temps passé à l’église par des activités spirituelles et des engagements qui nourrissaient leur foi.

MYTHE N° 8 : ILS QUITTENT A CAUSE DE DESACCORDS PERSONNELS AVEC LES LEADERS DE L’EGLISE.

Pour un petit pourcentage de ceux avec qui j’ai parlé, les raisons principales de leur défection avaient à voir avec la direction ou la vision de leur église ou des désaccords avec les leaders. C’était très rare que le sujet soit unique. La plupart des gens ont invoqué une série de déceptions de désagréments avec les leaders pendant une période prolongée de leur vie.

Pour la vaste majorité, de tels points de désaccords n’étaient que des points mineurs dans leur décision de départ. Pour beaucoup ce n’était que le point final dans le processus du départ qui s’était prolongé pendant une période de quelques mois, si ce n’est d’années.

MYTHE N° 9 : ILS REVIENDRONT

Les « partants » interviewés assuraient avec passion qu’ils ne retourneraient pas à l’église qu’ils avaient quittée. Dans la plupart des cas où j’ai pu rester en contact avec eux j’ai vu que la majorité d’entre eux n’était pas revenus.

Quelques-uns reviennent, vaguement impliqués à la marge des groupes d’églises qu’ils ont quittés. Ils le font en allant à la messe Catholique, la Communion Anglicane, les groupes Taizé, les groupes Celtiques (de piété irlandaise, peu connu), les groupes multimédias (musique…) ou alternatifs.

Même quand les gens reviennent dans une autre église évangélique ou pentecôtiste ou charismatique ils restent sur les bords et ne s’impliquent pas dans le leadership ou les rôles centraux dont ils avaient l’habitude ;

Souvent il y existe une raison pour leur retour, le fait que l’église fournisse un groupe de jeunes attractif pour leurs jeunes.

MYTHE N° 10 : ILS SONT RETROGRADES ET ABANDONNENT LA FOI

Quand j’ai commencé ma recherche je m’attendais à ce que plus les gens  avaient quitté l’église depuis longtemps et plus leur foi avait décliné, et à la fin ils auraient quitté la foi chrétienne.

Ce n’était absolument pas le cas pour les personnes que j’ai rencontrées.

En fait ces personnes étaient très lucides, elles ont quitté leur église et elles n’ont pas de plan de retour, elles affirment qu’elles persévèrent dans la foi chrétienne.

 

BIBLIOGRAPHIE ET NOTES

Bolitho, E.E. (1997) Hole in the Bucket. Seminar to Auckland, Waikato and Bay of Plenty Baptist leaders, October 1997 (Auckland).

Taylor L. 1997 « Denominational Growth » in Patrick B. (ed) New Vision New Zealand Vol II, Auckland, Vision New Zealand. p 69

W C Roof: A Generation of Seekers: The Spiritual Journeys of the Baby Boom Generation, San Francisco Harper, 1993, p 246.

Hoge, D.R.; Johnson, B.; Luidens, D.A. (1993) « Determinants of church involvement of young adults who grew up in Presbyterian churches », Journal for the Scientific Study of Religion: Vol 32 No 3, p 242-255.

Willits, F.K. & Crider, D.M. (1989) “Church attendance and traditional religious beliefs in adolescence and young adulthood: a panel study” Review of Religious Research. Vol 31, No 1, p 68-81.

Note du traducteur

Alan Jamieson fait partie d’un groupe basé à Wellington ‘Spirited Exchanges’, qui fournit un forum pour ceux qui ont quitté l’église ou n’ont pas trouvé d’aide dans pour poursuivre leur itinéraire spirituel. Le groupe est un ministère de l’Eglise de la « Wellington Central Baptist Church », où Alan est co-pasteur senior. Il a passé un doctorat de sociologie sur le sujet « Churchless Faith/Foi sans Eglise », qui analysait pourquoi les gens quittaient les églises et comment se déroulait leur itinéraire spirituel après leur départ.

© Reality magazine, New Zealand’s Christian bimonthly, freepost 4428 c/o BCNZ, Private Bag 93-104, Henderson, Auckland 1231 NZ.

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l’église de maison par Patrice Boyer pasteur indépendant

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Plusieurs personnes sorties d’un milieu abusif craignent de faire une « église de maison ». Ils ressentent de pêcher contre Dieu et sa Parole, surtout parce que on leur a dit le passage biblique comme quoi « n abandonnez pas votre assemblée ».
Je ne veux pas débattre ici de ce passage mal interprété par les abuseurs ( qui en profitent bien…) mais faire un rappel de ce qu’est une église dans l’esprit biblique.Déjà, quand 2 ou 3 se rassemblent pour rendre un culte à Dieu, il faut prendre conscience que l’on est réunit au nom du Seigneur Jésus Christ.
Qui sont ces chrétiens qui se réunissent dans les maisons? Ce sont des personnes qui ont trouvé en Jésus Christ mort, ressuscité et maintenant glorifié à la droite de Dieu, le Sauveur dont elles avaient besoin. Il leur a donné le pardon de leurs péchés, la paix avec Dieu et la vie éternelle. La «nouvelle naissance» les a fait entrer dans la famille de Dieu, leur donnant le droit d’être appelées ses enfants. Ce sont dès lors des chrétiens, non pas de nom seulement, mais en réalité Jésus a dit : Si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Év. selon Jean, Chap. 3, v. 3 et 5.
Peuvent-ils porter un nom particulier ? Non ( d’ailleurs les gens ne savent plus à quelle dénomination se fier tellement qu’il y en a…) la Parole de Dieu nous met en garde. «L’un dit: Moi, je suis de Paul, et l’autre : moi, je suis d’Apollos… Qui donc est Apollos, et qui Paul ? Des serviteurs par lesquels vous avez cru.» «Le Christ est-il divisé?» 1° Épître aux Corinthiens, chap. 3, v. 4 et chap. 1, v.13. «… ce fut à Antioche premièrement que les disciples furent nommés chrétiens». Actes des Apôtres, chap. 11, v. 26. En conséquence, les croyants ne peuvent et ne doivent porter d’autre nom que celui de Christ (c’est-à-dire chrétiens), ce beau nom qui a été invoqué sur eux. Ép. de Jacques, chap. 2, v. 7. De quoi sont-ils membres ? La Bible ne parle nulle part de membres d’une église particulière. Elle ne connaît qu’une seule appartenance : Tous les vrais enfants de Dieu sont membres du «corps Christ». «Nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous participons tous à un seul et même pain.» 1° Ép. aux Corinthiens, chap. 10, v. 17. «Car nous sommes membres de son corps, — de sa chair et de ses os». Ép. aux Éphésiens, chap. 5, v. 30. «Car comme dans un seul corps nous avons plusieurs membres, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi nous qui sommes plusieurs, sommes un seul corps en Christ, et chacun individuellement membres l’un de l’autre» Ép. aux Romains, chap. 12, v. 4-5. «Mais maintenant, Dieu a placé les membres, — chacun d’eux, — dans le corps, comme Il l’a voulu… Or vous êtes le corps de Christ, et ses membres chacun en particulier». 1° Ép. aux Corinthiens, chap. 12, v. 18 et 27.
Sont-ils meilleurs que les autres ? Ils ne sont, en eux-mêmes, nullement meilleurs que les autres, mais ils doivent tout à la grâce de Dieu. Elle les a sauvés, elle les garde, et, lorsqu’ils ont péché et le confessent à Dieu, elle les restaure (1° Ép. de Jean, chap. 1, v. 9). Ils savent que la «chair», la vieille nature mauvaise et impossible à améliorer, se trouve encore eux, et qu’ils sont capables de déshonorer leur Seigneur par manque de vigilance. Ils reconnaissent et aiment chaque chrétien véritable auquel ils se savent liés par le Saint Esprit comme membres du Corps de Christ.
Quelle est leur doctrine ? Rien de plus, rien de moins que l’enseignement de la Parole de Dieu, la Sainte Bible comprenant l’Ancien et le Nouveau Testament. Ils la reconnaissent tout entière comme étant la Révélation que Dieu a donnée à l’homme. Elle doit être leur seule règle de conduite et contient la réponse à toutes les questions vitales. «Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice». 2° Ép. à Timothée, chap. 3, v. 16. Que désirent-ils ? Obéir à la Parole de Dieu en suivant humblement le chemin qu’elle leur trace. Cette obéissance implique une séparation de tout ce qui n’a pas la pleine approbation de Dieu. «Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules; car quelle participation y a-t-il entre la justice et l’iniquité? Ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres? Et quel accord de Christ avec Béliar ? Ou quelle part a le croyant avec l’incrédule?» 2° Ép. aux Corinthiens, chap. 6, v. 14-15. «Ainsi donc, sortons vers Lui (Jésus) hors du camp, portant Son opprobre». Ép. aux Hébreux, chap. 13, v. 13. L’obéissance à la Parole de Dieu amène ces croyants à se retirer de communautés et d’associations religieuses fondées, organisées ou dirigées par des hommes, afin de suivre le chemin que l’Écriture prescrit. D’après celle-ci il n’existe qu’une vraie Église, l’Assemblée du Dieu vivant, à laquelle appartiennent tous ceux qui sont nés de nouveau. «… Vous mêmes aussi, comme des pierres vivantes, êtes édifiés une maison spirituelle, une sainte sacrificature, pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ ». 1° Ép. de Pierre, chap. 2, v. 5. Dieu a en horreur le mélange de la lumière avec les ténèbres. Des croyants ne peuvent donc s’associer avec des incrédules pour adorer le Dieu saint. D’autre part, avec souvent beaucoup de tristesse, ils n’ont pas la liberté de participer à la communion de la Cène avec des chrétiens, si pieux soient-ils, associés à des groupements où la Parole de Dieu n’est pas reçue comme la seule et stricte autorité. C’est pourquoi le Seigneur adresse aux siens cette injonction : «… Sortez du milieu d’eux, et soyez séparés… et je vous serai pour père, et vous, vous me serez pour fils et pour filles, dit le Seigneur, le Tout-puissant». 2° Ép. aux Corinthiens, chap. 6, v. 17-18. «Qu’il se retire de l’iniquité (ou injustice), quiconque prononce le nom du Seigneur..» pour poursuivre «la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur». 2° Ép. à Timothée, chap. 2, v.19 et 22.</li>
Où se trouve le terrain de rassemblement approuvé par Dieu ? Des premiers chrétiens il est dit : «Et ils persévéraient dans la doctrine et la communion des apôtres, dans la fraction du pain et les prières». Actes, chap. 2, v. 42. Ailleurs nous lisons : «Il y a un seul corps et un seul Esprit… un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous». Ép. aux Éphésiens, chap. 4, v. 4-6. «Mais Dieu a composé le corps… afin qu’il n’y ait point de division dans le corps». «Or je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus Christ, à parler tous un même langage, et à ce qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous, mais que vous soyez parfaitement unis dans un même sentiment et dans un même avis». 1° Ép. aux Corinthiens, chap. 12, v. 24-25 et chap. 1, v. 10. Ces vérités et ces exhortations donnent au croyant un juste motif de s’attrister des divisions qui existent au sein de la chrétienté et de la multiplicité d’églises particulières qui ne trouvent pas leur fondement dans la Parole. Il est de ce fait conduit à les quitter et à revenir à ce qui était dès le commencement: «… Que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous». 1° Ép. de Jean, chap. 2, v. 24. «Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui est posé, lequel est JÉSUS CHRIST» 1° Ép. aux Corinthiens, chap. 3, v. 11.
Qu’y avait-il au commencement? On se réunissait au nom du Seigneur Jésus conformément à sa Parole déjà citée : «… Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux». Év. selon Matthieu, chap. 18, v. 20. «Or il y a diversité de dons de grâce, mais le même Esprit: et il y a diversité de services, et le même Seigneur; et il y a diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous». «Le seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun en particulier comme il lui plaît»: 1° Ép. aux Corinthiens, chap. 12, v. 4-6 et 11. «Nous qui rendons culte par l’Esprit de Dieu, et qui nous glorifions dans le Christ Jésus, et qui n’avons pas confiance en la chair». Ép. aux Philippiens, chap. 3, v. 3. Cela n’amène-t-il pas du désordre ? «Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix, comme dans toutes les assemblées des saints». 1° Ép. aux Corinthiens, chap. 14, v. 33. Obéir à la Parole de Dieu ne peut donc pas conduire au désordre. Mais par contre, il n’y a pas de plus grand désordre aux yeux de Dieu que lorsque l’homme remplace l’ordre divin par des arrangements humains. Ceux-ci peuvent paraître parfois sages et prudents mais ils constituent un outrage à Celui qui nous reçoit chez Lui, en le supplantant dans la direction de sa propre Maison. Inversement, là où les croyants, conscients de leur faiblesse, se placent sous la direction du Saint Esprit, ils font l’expérience que le Seigneur est fidèle à sa promesse: «Je suis là au milieu d’eux».
En quittant les Églises organisées par les hommes, ne forme-t-on pas une nouvelle secte ? En revenant à «ce qui était dès le commencement», on ne peut constituer une nouvelle secte, car la Parole de Dieu ne sera jamais l’assise d’aucune secte, mais de l’Église de Jésus Christ formée de tous les vrais enfants de Dieu. C’est, au contraire, constituer une expression de l’Église unie et soumise à Christ dans un lieu donné. Qu’on nous comprenne bien : ces quelques croyants ne composent pas à eux seuls toute l’Église, dans une localité, mais ils sont une expression, conforme aux enseignements bibliques, de l’Église de Christ, soumise à son Chef, se réunissant à son Nom et s’attendant à Lui pour tout. En pratique, cette unité ne peut être réalisée que dans l’obéissance à l’Écriture, donc dans la séparation de toute organisation religieuse humaine. Êtes-vous désireux de suivre le chemin de l’obéissance que Dieu indique dans sa Parole, laquelle ne peut nous tromper ? Alors faites comme les chrétiens de Bérée : «… ils reçurent la Parole avec toute bonne volonté, examinant chaque jour les Écritures pour voir si les choses étaient ainsi». Actes, chap. 17, v. 11.
A quel endroit Dieu veut-il vous voir ?Faites de cette question importante un sujet de prières, et lui-même vous fera connaître sa volonté. Mais pour cela deux conditions sont requises : droiture et obéissance envers Dieu et envers sa Parole. Avons-nous le droit de choisir ? La présence du Seigneur Jésus Christ est promise là où deux ou trois sont assemblés, à son nom. Ils sont venus là parce que le Seigneur s’y trouve et que son nom y est seul reconnu et honoré. Leurs affections pour Christ les conduisent là, et ils le rencontrent effectivement. Ce qui doit amener un chrétien dans un rassemblement, ce n’est ni un devoir à remplir, ni la facilité de communications, ni la sympathie pour une ou plusieurs personnes, ni une quelconque tradition. Ce ne sont pas même des motifs plus estimables, comme par exemple le fait d’avoir été converti dans tel milieu, d’y être enseigné et conseillé par un prédicateur remarquable, d’y trouver beaucoup de bénédiction ou d’activité évangélique. Ce qui doit le diriger vers tel ou tel groupe de croyants c’est la soumission aux enseignements de l’Écriture. Dieu ne nous permet pas de choisir, il nous demande d’obéir. L’obéissance est la grande preuve d’amour que nous sommes appelés à donner à Celui qui nous a aimés le premier. «Si quelqu’un m’aime — a dit le Seigneur Jésus — il gardera ma parole». Év. selon Jean, chap. 14, v. 23. Et l’amour pour Lui est en même temps le sentiment le plus fort qui puisse unir entre eux ceux qui Lui doivent tout. Vous assemblez-vous en vérité au nom du Seigneur Jésus Christ ? si oui, vous faîtes partis de l’Eglise de Jésus-Christ. Vous allez me dire, il y a 5 ministères dans Ephésiens. Oui en effet et aujourd’hui nous pouvons trouver des ressources spirituelles de ces personnes là pour nous édifier. Il est clair que le mieux serait d’avoir en personne 1 ministère dans le groupe. Mais sans tomber sous «L’un dit: Moi, je suis de Paul, et l’autre : moi, je suis d’Apollos… Qui donc est Apollos, et qui Paul ? Des serviteurs par lesquels vous avez cru.» «Le Christ est-il divisé?» 1° Épître aux Corinthiens, chap. 3, v. 4 et chap. 1,